Gel de printemps : « au moment de croquer dans la pomme, les gens ne voient pas le travail caché »

20 février 2023

Vincent Wagner est arboriculteur en Alsace, près de Colmar. Sa femme et lui gèrent environ 9 hectares de vergers. Ils produisent principalement des pommes à destination de la grande distribution.

La météo, c’est comme les pommes, c’est toute sa vie. « Quand on a des cultures végétales, on ne peut pas dissocier la météo de notre métier » indique Vincent.

C’est pourquoi, l’année dernière, il a fait le choix d’équiper ses vergers de capteurs gel Weenat.

Explications.

Passer le cap des gelées plus sereinement

« On a 90 % des vergers protégés par de l’aspersion et un petit verger équipé de bougies. Chaque printemps on déclenche les moyens de lutte, à partir du moment où on descend en dessous de -1°C. Et on sait que 9 fois sur 10 c’est pour rien, mais on se donne du mal pour protéger nos récoltes, alors on ne prend aucun risque. »

L’enjeu derrière cette lutte acharnée contre le gel c’est avant tout de ne pas perdre le marché. « Dans la théorie, on peut accepter des baisses de récolte mais si cela nous fait perdre notre place en grande distribution, ça devient compliqué »,
ajoute-t-il.

Alors, l’année dernière il s’est équipé de 2 capteurs gel Weenat. « Avec l’âge je n’avais plus envie de passer mes nuits dehors, je voulais me préserver, et les solutions d’alerte gel permettent de passer le cap des gelées printanières plus facilement, plus sereinement. »

Le capteur gel Weenat s’installe à l’endroit le plus froid de la parcelle, au plus près des bourgeons. Il mesure les températures sèche et humide, c’est-à-dire la température réellement ressentie par les bourgeons. Ces données sont transmises et stockées dans l’application Weenat. Dès que les températures chutent sous le seuil critique que vous avez défini, Weenat vous alerte par téléphone, par e-mail ou par SMS, et ce, 24h/24.

Pouvoir anticiper et être alerté

« D’ailleurs, l’année dernière je n’étais même pas présent au moment des gelées. Nous avions décidé ma femme et moi de prendre des vacances fin mars. Et évidemment, le 1er avril il a fait -6°C ! On a été alerté grâce à Weenat et on a pu gérer à distance en demandant à nos proches restés sur place de mettre en place les moyens de lutte : purger les conduites, préparer les groupes d’irrigation, … On n’a eu aucune perte. Sans Weenat, je n’aurais pas pu anticiper, suivre en temps réel et cela aurait été très angoissant ».

Depuis qu’il s’est lancé dans les années 1990, les solutions pour suivre la météo, anticiper les risques de gel et les moyens de lutte ont bien évolué. « À mes débuts, il n’y avait pas tout ça, il fallait vérifier le thermomètre en pleine nuit, dans les vergers. Et on ne vit pas au pied des vergers. Le plus loin est à 5 km. Maintenant, on suit l’évolution des températures en temps réel, à distance. Ce qui est top avec Weenat c’est le suivi de la température humide, car il y a une véritable différence avec la température sèche. » précise Vincent.

« Aujourd’hui, le changement climatique ne nous aide pas ! On a de plus en plus de mal à anticiper, et en fruit de bouche, on doit fournir de beaux fruits, on ne peut pas se permettre d’avoir une pomme abîmée par de la grêle par exemple. Alors on doit s’équiper de solutions. C’est ce que les gens ne voient pas quand ils achètent des pommes et trouvent le prix élevé. Au moment de croquer la pomme, on ne voit pas le travail caché », conclut Vincent Wagner.

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