Cette question, tous les viticulteurs et les arboriculteurs se la sont déjà posée. Et la réponse est très importante.
Parce qu’en cas d’erreur, les dégâts peuvent être considérables.
Comme dans la vallée du Rhône, où le gel de printemps a détruit 80% de la récolte dans plusieurs vignobles.
Et pour y répondre…
Il faut MESURER la température humide avec précision.
À quoi sert la température humide ?
On parle alors de gel par évaporation.
Pour mesurer ce type de gel, il faut connaître la température humide. Cette mesure permet en effet de prendre en compte le refroidissement de l’air induit par l’évaporation.
Pour une hygrométrie de 100%, elle est égale à la température sèche.
Mais plus l’hygrométrie est faible, plus la température humide sera inférieure à la température sèche.
En cas d’écart important entre les températures sèche et humide (et par temps froid), le risque de gel par évaporation est donc important.
Comment connaître la température humide ?
Cette méthode permet un suivi précis de la température humide.
Et ce, en temps réel, puisque le capteur de gel Weenat émet toutes les 11 minutes lorsque la température passe sous 5 °C.
Plutôt que de mesurer la température humide, ils s’appuient sur une formule mathématique pour estimer la température humide à un instant T.
Cette méthode soulève plusieurs interrogations.
Température humide calculée vs Température humide mesurée
Il est effectivement possible de calculer la température humide avec une température sèche et une mesure d’humidité. Voici la formule la plus couramment utilisée :
Le premier obstacle, c’est que le calcul utilise plusieurs paramètres nécessitant des appareils de mesures rigoureux et précis, notamment en ce qui concerne l’humidité : si elle est surestimée on risque de ne pas détecter le gel.
Or il est souvent effectué à partir de températures et d’humidités mesurées sous abri et loin des bourgeons. Ce qui ne permet pas de prendre en compte l’impact du vent et du rayonnement sur la température réellement ressentie par le bourgeon.
La formule peut toutefois être simplifiée, comme suit :
C’est d’ailleurs sur ce type de formule que s’appuient certains capteurs pour suivre la température humide.
Mais le principal problème, c’est que ces calculs sont précis uniquement entre 15 °C et 35 °C. Au-delà, le risque d’erreur augmente rapidement.
On le voit bien sur ce graphique, qui a été tracé à partir de la formule simplifiée : plus les températures sont faibles, plus les courbes sont proches, et plus il est difficile de déterminer la température humide avec précision.
Ce qui s’avère plutôt problématique dans le cas du gel…
Puisque c’est justement les températures proches de 0 °C qui nous intéressent !
Expérience à l’appui
Pour mieux comprendre les conséquences d’un calcul approximatif de la température humide, nos ingénieurs agronomes ont réalisé une expérience simple.
Ils ont comparé les températures humides mesurées par le capteur Weenat en situation réelle (en orange sur le graphique ci-dessous) et les températures humides calculées à partir d’une formule simplifiée couramment utilisée (en bleu).
Ils ont ainsi pu constater que la température humide calculée était presque systématiquement surestimée quand les températures approchent de 0 °C.
Pour nous, pas de casse. Ce n’était qu’une expérience.
Mais pour vos vignes ou vos arbres fruitiers, cet écart entre température humide calculée et mesurée pourrait bien faire toute la différence.
Parce qu’une erreur de quelques degrés suffit parfois pour passer à côté d’un épisode de gel printanier…
Et perdre une partie de la récolte.
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