En agriculture, la météo est partout. Protection contre le mildiou, pilotage de l’irrigation, organisation des chantiers… Découvrez comment Jean-Marie Fontaine, producteur de pommes de terre, de céréales et de légumes dans l’Aisne utilise les solutions Weenat pour piloter ses cultures au quotidien.
Un pilotage simple et précis
Jean-Marie Fontaine est exploitant agricole à Laon, dans l’Aisne. Installé à son compte depuis 1996, il travaille essentiellement avec des agro-industriels : McCain pour la pomme de terre, SODELEG pour les oignons et Bonduelle pour les légumes verts.
Il y a 3 ans, l’agriculteur équipe sa ferme d’une station météo, d’un anémomètre et de sondes tensiométriques.
De Météo France à Weenat
“A 200 m d’ici, j’ai une station Météo France. Avant d’avoir des stations météorologiques j’avais donc déjà des informations“, sourit l’exploitant. “Mais je souhaitais avoir plus d’indépendance pour pouvoir facilement transmettre mes données vers des outils tiers. Je voulais aussi que mes données soient encore plus localisées à la parcelle“.
Tous les jours, Jean-Marie Fontaine consulte les données de ses capteurs via l’application Weenat. Il peut ainsi suivre l’évolution des conditions agro-météorologiques sur ses parcelles.
“Comme tout agriculteur, je surveille beaucoup la pluviométrie. L’hygrométrie est aussi très importante pour faire tourner mes outils d’aide à la décision et bien positionner les traitements. Le vent est utile pour savoir si je peux aller traiter“, résume l’exploitant.
Un vrai confort de travail
Pour Jean-Marie Fontaine, la solution est avant tout un confort de travail.
“C’est plus de précision. Mais c’est surtout la possibilité d’avoir toutes les informations importantes directement sur mon téléphone“.
L’outil lui permet en effet de garder un œil sur ses cultures 24h/24. Même lorsqu’il est en déplacement.
“Les stations météorologiques, j’en ai besoin parce que je ne suis pas forcément tout le temps sur l’exploitation. Là j’ai toutes les informations en continu. Ça me permet d’être en réunion et de savoir ce qu’il se passe sur l’exploitation“.
Dans un métier rythmé par la météo, Jean-Marie Fontaine utilise aussi les données de sa station connectée pour organiser ses chantiers à distance.
“Avant d’aller traiter, la première chose que je fais c’est de regarder les données de ma station météo. J’adapte ma journée en fonction des conditions. Il y a des jours où les conditions ne permettent pas d’aller traiter. Et quand on fait des traitements à 4h ou 5h du matin, c’est très intéressant d’avoir cette information“.
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Optimiser la protection des cultures
La pomme de terre est une culture particulièrement exposée au risque maladie.
“Je produis une variété qui s’appelle Innovator et qui est classée sensible en mildiou. Or le mildiou est la maladie qui fait le plus de dégâts. Derrière, ça a un impact direct sur le rendement“, explique Jean-Marie Fontaine.
Pour affiner au mieux sa stratégie de protection des cultures, l’exploitant travaille avec des outils d’aide à la décision – ou OAD.
Une station connectée à Mileos®
“En ce qui concerne la pomme de terre, j’utilise Mileos®“, détaille Jean-Marie Fontaine.
Mileos® est un modèle agronomique développé par ARVALIS – Institut du végétal et permettant d’anticiper le développement du mildiou.
“Ma station météorologique envoie directement les données vers plusieurs OAD. Ça permet d’avoir des données qui sont encore plus fiables et qui sont plus proches du terrain. C’est-à-dire que ce sont les données de ma parcelle“.
Comme pour beaucoup de maladies fongiques, les cycles de mildiou dépendent en effet de l’hygrométrie et de la température. Résultat : plus ces paramètres sont suivis avec précision, plus les préconisations de l’OAD sont pertinentes.
4 à 5 fongicides économisés
Mais ce n’est pas tout.
“Il y aussi un impact économique en fonction du nombre de fongicides qu’on va utiliser“, reprend Jean-Marie Fontaine.
L’exploitant utilise les données fournies par Mileos® et par ses stations météo pour optimiser ses interventions.
Son objectif ? Mieux positionner les traitements en tenant compte du stade de la plante, des conditions météo et du niveau de risque de contamination mildiou estimé par l’outil.
Une stratégie qui lui permet de protéger ses cultures tout en s’assurant qu’il maximise l’efficacité de chaque traitement.
“L’année où j’ai gagné le plus, j’ai gagné 4 à 5 fongicides“, témoigne l’exploitant. « Les stations me servent aussi au niveau réglementaire, puisqu’on ne doit pas traiter au-dessus de 19km/h“.
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Optimiser les apports en eau
Jean-Marie Fontaine s’est également équipé de capteurs pour raisonner son irrigation.
“Avant, pour piloter l’irrigation, on utilisait un calcul agronomique. On prenait le triangle des textures et un crayon, et on suivait une méthodologie“, se souvient l’agriculteur. “Aujourd’hui je me sers des sondes tensiométriques en corollaire avec Irré-LIS®, un OAD développé sur la pomme de terre pour la gestion de l’irrigation“.
Limiter le stress hydrique
Concrètement, les tensiomètres mesurent en temps réel la quantité d’eau disponible dans le sol. L’information est ensuite transmise vers l’application Weenat qui distingue 4 seuils : saturation, confort, vigilance et stress hydrique.
“En cours d’irrigation, il faut que la sonde soit à saturation. Une fois l’irrigation finie, l’objectif est de garder la plante dans le seuil de confort. Dans les 2 jours avant l’irrigation elle peut descendre en seuil de vigilance mais il ne faut jamais qu’elle soit en stress“.
Grâce à ces outils, Jean-Marie Fontaine est capable de suivre avec précision les besoins en eau de ses cultures. Il peut également suivre l’évapotranspiration potentielle et mesurer en temps réel l’impact d’une pluie ou d’une irrigation.
“L’aspect le plus important pour moi, c’est le déclenchement de l’irrigation“, précise l’exploitant. “Après dans des périodes comme en ce moment, où on arrose depuis 6 semaines, ça sert surtout à regarder son réservoir en eau. Ça permet de savoir si on peut sauter une semaine ou arrêter l’irrigation un peu plus tôt s’il pleut par exemple la moitié de la dose qu’on met d’habitude par semaine“.
Une aide pour justifier l’irrigation
Dernier point, et non des moindres, les tensiomètres et l’application Weenat aident l’exploitant sur le plan réglementaire.
“Il y aussi un impact économique en fonction du nombre de fongicides qu’on va utiliser“, reprend Jean-Marie Fontaine.
Pluviométrie, tensiométrie… Toutes les données sont conservées dans l’historique de l’application. L’irriguant peut également renseigner la date des irrigations et le volume d’eau apporté.
“Les besoins ne sont pas forcément les mêmes selon le stade de maturité de la plante. Le fait d’avoir des tensiomètres permet de montrer à l’administration que, pour pousser, mes plantes ont besoin d’eau. C’est très intéressant, notamment lorsqu’on fait face à des arrêtés préfectoraux sur la limitation de l’usage de l’eau“.
Et vous, qu’attendez-vous pour tester la météo connectée ?
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